Réflexions et échanges sur la prise en charge de nos aînés en Europe.
Convaincue que les emplois de la famille doivent se structurer aussi bien en France qu’en Europe, je me suis rendue à Berlin pour participer, le 15 septembre dernier, à une conférence européenne. Précisément parce que le gouvernement allemand prépare sa réforme de la dépendance, cette rencontre avait pour thème « Eldercare services en Europe : Soins à domicile, services d’assistance à la famille et services de proximité aux personnes âgées ».
C’est donc dans ce cadre que le Ministère fédéral des Familles, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse, très attentif aux débats français, m’a conviée à intervenir pour présenter les actions menées par la Fepem afin d’illustrer un des modèles hexagonales de bonnes pratiques.
Aux côtés de mes interlocuteurs danois, slovènes britanniques ou allemands, j’ai souhaité axer ma prise de parole sur la pertinence du recours à l’emploi direct pour relever les défis démographiques, auxquels toute l’Europe fait face, basé sur « une approche citoyenne et responsable ». Tout comme je le porte au niveau national, j’ai insisté sur l’importance d’une structuration efficiente du secteur des emplois de la famille afin de pouvoir libérer le potentiel économique et social de ce modèle d’accompagnement des familles partout en Europe.
Lors des échanges fructueux qui ont eu lieu, j’ai pu constater l’intérêt suscité par les propositions de la Fepem concernant la réforme de la dépendance en France, suivant les principes du libre choix des individus, de la responsabilité et de la qualité des services. Et l’ambition que je porte de faire voir le jour, dans les mois à venir, à une « Fédération européenne des emplois de la famille » a également emporté l’adhésion.