Des experts se mobilisent pour la Fondation du Domicile*
J’ai eu le plaisir d’accueillir mardi 26 septembre un Comité d’experts rassemblant universitaires, chercheurs et personnes qualifiées, qui ont répondu présents pour lancer les premiers travaux de la Fondation du Domicile*.
L’objectif de cet échange était de structurer les grands axes d’actions de la Fondation autour des nouveaux rôles du domicile.
Ont participé – et je les en remercie ! – à cette discussion :
- Pierre-Marie CHAPON, Enseignant à l’Université Lyon 3 et à Science po Paris, Référent auprès du réseau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « villes et communautés amies des aînés » et membre du conseil scientifique de la CNSA
- Camille DEVAUX, Spécialiste des politiques de l’habitat, Maîtresse de Conférences en Aménagement et Urbanisme à l’I.U.T d’Alençon
- Pierre GIORGINI, Président-Recteur de l’Université Catholique de Lille
- Patrick GOHET, Adjoint au Défenseur des Droits chargé de la lutte contre les discriminations
- Emmanuel HIRSCH, Directeur de l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neuro-dégénératives et de l’Espace éthique d’Ile de France, professeur des universités,
- Anne LABIT, Chercheuse et Maîtresse de Conférences en sociologie à l’Université d’Orléans
- Richard WITTORSKI, Professeur des Universités en formation des adultes, directeur de laboratoires de recherches
- Hervé LE BRAS, Chercheur émérite à l’Institut National d’Etudes Démographiques et Professeur d’histoire à l’École des hautes études en sciences sociales, participera aux prochains échanges
La question du domicile s’inscrit dans les mutations socio-économiques et technologiques, la transition démographique et écologique, et l’entrée massive du numérique. S’appuyant sur un socle de valeurs fortes – éthique, citoyenneté, création de valeurs, libre choix – la future Fondation a pour objectif d’accompagner ces mutations.
Les échanges, riches et animés, ont permis de positionner la Fondation comme nouvel espace de consolidation des expérimentations territoriales et citoyennes, aujourd’hui multiples mais dispersées, de déployer ces expérimentations sur les territoires et de permettre l’interface avec les politiques publiques.
Ensemble, nous avons défini les contours d’une méthode de « recherche-action participative » : il s’agit au sein de la Fondation de rassembler et de confronter les expertises et expériences, de faire travailler ensemble citoyens, chercheurs, experts et universitaires de façon transversale sur les différentes problématiques qui se posent au domicile (création de valeurs, de transmission des savoirs, espace connecté, solidaire, copartagé et durable, ou encore soins). Au lieu de cloisonner les connaissances et les expérimentations en fonction d’un champ d’étude bien précis, cette méthode doit permettre d’inclure et de relier entre eux les différents sujets de recherche propre au domicile.
L’objectif de cette Fondation est d’anticiper le déploiement des nouveaux usages du domicile par les citoyens et d’en assurer un écho politique. L’enjeu sociétal du domicile est majeur : c’est le lieu d’ancrage et de construction de notre action citoyenne et responsable, un laboratoire vivant de nouvelles pratiques sociales et d’innovations portées par la société civile et les citoyens. Dans les années à venir, le domicile sera, j’en suis certaine, un acteur incontournable de la politique publique.
*Fonds de dotation préfigurant la Fondation du Domicile.